GELLES aujourd'hui

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Gelles est une commune du département du Puy de Dôme située à 30 kilomètres à l'ouest de Clermont-Ferrand, dont elle est séparée par la chaîne des Puy de Dôme. Son territoire s'inscrit dans un cercle de 8 kilomètres de diamètre oscillant entre 690 et 1040 mètres d'altitude. La population compte un millier d'âmes réparties entre le bourg pour 350 habitants, et 28 hameaux appelés traditionnellement "villages". On retrouve donc ici l'habitat classique de cette région d'Auvergne fait de petites communautés entourant un bourg.

Depuis la révolution, cette commune est constituée du regroupement des anciennes paroisses de Gelles-Saint Georges dont l'église est située au bourg, et de Saint Jean lès Monge, dont l'église se trouve à Monge, village situé à 6 kilomètres du bourg. Aujourd'hui encore, on retrouve les traces de ce découpage originel, puisque les villages de Monge, Hyvon, Rochette, Vareilles, La Vendeix, qui appartenaient autrefois à la paroisse de Saint Jean lès Monge, constituent une section dont les 110 habitants élisent deux des quinze conseillers municipaux de la commune de Gelles.

La population diminue lentement depuis un siècle ; les petits cultivateurs-éleveurs cèdent la place à des exploitations plus importantes. Dans la majorité des foyers de Gelles, l'un des conjoints travaille à l'extérieur, le plus souvent à Clermont.

Gelles, qui se trouvait isolé des grands axes de communication depuis le XVIIIè siècle, retrouve une situation désenclavée depuis 2007 avec l'autoroute A89 qui vient frôler son territoire au nord-ouest.

	Le bourg de Gelles vu depuis le calvaire. Au fond, la butte de Tracros, où subsistent les quelques traces d'un château fort détruit au XIVè siècle pendant la guerre de cent ans. Sur l'un des flans du mont Tracros, une roche volcanique en forme de menhir, est l'objet de superstitions populaires depuis des siècles. Aujourd'hui encore, il reçoit les prières de femmes stériles et ... de joueurs de loto.
	L'église Saint Georges de Gelles de style roman date en parties du XIIIè siècle. Elle appartenait alors à l'abbaye de Saint Alyre de Clermont Ferrand.
	Les maisons de Gelles sont construites de pierres de lave ou de granit local aux couleurs grises et bleues. La pierre de Volvic plus foncée était utilisée pour marquer les ouvertures des plus belles demeures. Les toits de chaume ont disparu ; les ardoises ou plus simplement les lauzes (pierres plates) sont fréquentes sur les toitures traditionnelles. Au fond, l'église Saint Georges
	Ces maisons accolées de la place de l'église forment une "barriade" ; souvent le fruit de l'expansion de la communauté familiale. Un autre élément carctéristique de la région est la "levade de Grange", sorte de petit pont permettant l'accès direct d'un cheval à la grange.
	L'ancien présbytère de 1773 a retrouvé une nouvelle jeunesse ; il accueille des camps de jeunes bâtisseurs qui restaurent les monuments de la commune. Le toit en lauzes nécessite une forte pente et une puissante charpente.