Henri de La Rochejaquelein, de Laroche Jacquelin, de Laroche Jaquelein

Sur l'ensemble de ce site, un "clic" sur un "Prénom NOM" renvoie à la base de données de la généalogie.

Au cours de mes multiples contacts avec les GAUDEL, j'ai l'occasion d'apprendre ces petits riens qui font l'histoire des familles sans Histoire. L'événement qui m'a été confié il y a quelques temps par plusieurs GAUDEL d'une même famille, mérite d'être relaté ici pour la postérité.

Octobre 2006

D'après les dires de mes ancêtres, nous serions descendants de Henri de La ROCHEJAQUELEIN, illustre personnage des guerres de Vendée ! C'est un secret qui s'est communiqué de génération en génération concernant une liaison entre Henri de La ROCHEJAQUELEIN et une femme qui se nommait GAUDEL qui était à son service. De cette liaison serait né un enfant qui n'a pas été reconnu par son géniteur. Cette femme qui admirait ce personnage important à son époque, n'avait pas voulu nuire à sa glorieuse carrière et aurait souhaité que ce secret soit ainsi communiqué dans la famille, de génération en génération jusqu'à aujourd'hui. Il y a quelques temps, j'ai communiqué à mes enfants devenus adultes le fameux secret !

Cette Mère, est identifiable avec certitude ; il sagit de Catherine GAUDEL, née à Nancy, Meurthe et Moselle le 20 octobre 1765 de François GAUDEL et Elisabeth CHRISTOPHE.

Le 22 octobre 1793, alors âgée de 28 ans, elle met au monde un fils, enfant naturel qu'elle prénomme Jacques. La naissance a lieu au domicile de son père, à Nancy-rue derrière, 7ème section. A cette époque, son père, veuf, est livreur de bois.

Catherine n'aura qu'un enfant, vivra à Nancy rue de l'Equitation et y décédera à l'hôpital le 13 août 1812. Son fils Jacques passera sa vie à Nancy où il sera drapier. Son épouse Marie PAGELOT lui donnera dix enfants.

Ce sont les descendants de Catherine et de son fils Jacques GAUDEL, qui se transmettront le fameux secret !

Henri de La ROCHEJAQUELEIN est le chef de l’armée royaliste, l’une des plus belles figures de l’insurrection vendéenne. Chef vendéen, issu d’une famille du Bas-Poitou dont l’origine remonte au XIIIème siècle. Officier dans la garde constitutionnelle du roi, Henri du Vergier, comte de La ROCHEJAQUELEIN reçut le baptême du feu le 10 août 1792, devant les Tuileries.

Rentré dans sa province natale, il refusa la conscription, rejoignit son cousin LESCURE, et, à partir d’avril 1793, combattit les armées républicaines aux côtés de d’Elbée et de Bonchamps. Devant tous ses compagnons, le jeune chef vendéen prononça les paroles fameuses : “Mes amis, si j’avance, suivez-moi ; si je recule, tuez-moi ; si je meurs, vengez-moi !”.

Le 28 janvier 1794, dans le bocage vendéen, un tireur embusqué fait feu sur un cavalier ; celui-ci tombe, mortellement blessé. Henri perdait la vie à l'âge de 22 ans.

Martine GIRAULT, est une descendante de Catherine GAUDEL qui se passionne également pour cette affaire. Voici la situation de nos recherches.

Jacques a donc été conçu aux environs du 22 janvier 1793. Dans ses mémoires, la marquise de Larochejaquelein raconte comment elle a vécu la Révolution française, puis les guerres de Vendée. Elle a bien sûr cotoyé "Henri" après le 10 août 92 au moment où, après son engagement dans la garde constitutionnelle, il a rejoint le Poitou. Son récit ne prouve rien quant à un éventuel voyage d'Henri en Lorraine entre le 10 août 92 et le mois de mars 93, début des épisodes des guerres de Vendée.

En revanche, le régiment de Royal Pologne Cavalerie qu'il a intégré dès sa sortie de l'école militaire de Sorèze, a été créé par son père, le marquis de La ROCHEJAQUELEIN qui en est le colonel propriétaire. Ce régiment, installé à Metz, Nancy et Lunéville entre 1778 jusqu'en 1785, a ensuite rejoint Niort. A cette époque, Catherine Gaudel, née en 1765 a pu entrer au service d'Henri ou de son père et suivre son maître. Puis, au moment où Henri a commencé la guerre de Vendée, elle a pu revenir en Lorraine où elle accoucha en octobre, à Nancy.

Nous en sommes là... si vous avez quelque proposition à faire ; elles sont les bienvenues !

Acte de baptême de Catherine GAUDEL du 21 octobre 1765 en l'église Sainte Epvre de Nancy. Son parrain est François ANTOINE, garçon, jardinier, de la paroisse Saint Fiacre, et sa marraine est Catherine HAUTOIT, fille de la même paroisse.

Son père qui signe François GAUDEL, est déjà livreur de bois.

Henri de La ROCHEJAQUELEIN 1772-1794

Notre but n'est pas de faire une nouvelle biographie de ce personnage célèbre. Vous pouvez consulter le site consacré à sa famille :

http://larochejaquelein.com/historique.html