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Jean Baptiste GODEL, soldat du Roi Louis XV

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Jean Baptiste GODEL appartient à la branche de Sermiers.

 

Soldats d'infanterie vers 1755 ; détail tiré de l'ouvrage du Docteur LIENHART et René HUMBERT : "Les Uniformes de l'Armée française depuis 1690 jusqu'à 1894"

Jean Baptiste GODEL, né en1716, est le fils de Nicaise GODEL et Claude PEGUCHET. Originaire de Sermiers dans la Marne, il décède à Reims en 1771.

Jean Baptiste ne connaîtra jamais son père, aubergiste à Sermiers, décédé juste avant sa naissance à l'âge de 26 ans.

Le 09 septembre 1739, à l'âge de 23 ans, il est enrôlé comme milicien. A cette époque c'est un mauvais tirage au sort qui oblige les hommes à servir dans ces corps armés sans être de véritables soldats. Ce statut évitait au pouvoir de les entretenir aux frais de la nation.

Mais Jean Baptiste GODEL est un solide gaillard très bien noté de ses services et c'est ainsi qu'on le retrouve, aguerri par dix années de milice, servant au 1er bataillon du Régiment Royal Infanterie en 1749 à Metz en Moselle.

Fort de cette situation, il épouse Jeanne Joseph PAROLDY, de dix ans sa cadette, née dans le Pas de Calais !

Sa carrière militaire se poursuit à Mèze dans l'Hérault, place forte maritime de cette époque. Jean Baptiste est caporal au Régiment Royal compagnie de Massargue tandis que son épouse donne naissance à Arnaud GAUDEL en 1754.

Le Régiment Royal Infanterie participe à de nombreuses campagnes militaires comme le décrit Louis SUSANNE dans "Histoire de l'ancienne infanterie française" (voir encadré plus bas).

Dix ans plus tard, nous retrouvons Jean Baptiste GODEL, invalide et retiré de l'armée avec son épouse, leur fils aîné Arnaud (devenu Arnould) et Jeanne âgée de deux ans. Ils sont installés à Reims-paroisse Saint Jacques, à quelques kilomètres de Sermiers. En 1764, Jean Baptiste est âgé de 48 ans, Jeanne Joseph PAROLDY de 38 ans. Leur famille s'agrandit encore avec Charles Simon Prosper, et en 1767, Jeanne Joseph met au monde des jumeaux dont nous perdons la trace.

Jean Baptiste décède en février 1771 à l'âge de 55 ans. En août, sa veuve épouse Charles DEMAIN ... parrain d'un des jumeaux de Jean Baptiste.

Milice en 1705

La milice, destinée au service de l'intérieur, était forte de 100 bataillons qui se révélèrent utiles pour le remplacement des pertes et parfois pour le service en campagne.

Son uniforme était gris ou blanc.

Des précisions concernant les milices et l'infanterie sous Louis XV.

Régiment Royal en 1705

Vers 1700, l'Infanterie comptait 380 000 hommes, milices comprises. Les pertes exigeaient un remplacement de 35 000 hommes par an !

Il exista jusqu'à 285 régiments d'infanterie dont le Régiment Royal.

Son habit (veste) était gris ou blanc, avec le collet, les parements et la culotte bleu de Roi, les boutons d'argent ou d'or et le galon de chapeau en or. Des variantes existaient selon l'époque.

Le registre du 1er bataillon du régiment Royal porte la trace de Jean Baptiste GODEL à Metz le 1er août 1749

Compagnie de Launay Massargue.

Jean Baptiste Godel dit Sr Jean, caporal, fils de feu Nicaise aubergiste et de feue Marie Péguchelle

De Sermier (Sermiers), province de Champagne, juridiction de Rheims, âgé de 32 ans, taille de 5 pieds, 2 pouces, 6 lignes (1.69 m), cheveux chatains longs et plats, sourcils bruns, les yeux gris et enfoncés, le visage oval, le nez large, le front haut, bien pris dans sa taille, bien sur ses jambes.

Jeanne Joseph PAROLDY décède ici en 1803.

Jeanne Joseph PAROLDY, veuve de Jean Baptiste GODEL et de Charles DEMAIN, quitta Reims pour se retirer chez son fils aîné Arnould GODEL, négociant rue de la Constitution à Nancy.

La rue de la Constitution, devenue rue Maurice Barrès en 1926, puis rue du préfet Claude Erignac en 1999, relie la Cathédrale de Nancy à la place Stanislas.

Extrait de l'ouvrage de Louis SUSANE, chef d'escadron d'artillerie, tome IV Paris 1851, page 140 à 174

Les campagnes du Régiment Royal à l'époque de Jean Baptiste GODEL.

En 1746, il se bat à Rocoux (400 tués ou blessés), passe l'hiver 1746 à Louvain. En mai 1747 il est au camp de Malines et en 1748 participe au siège de Maestricht.

Entre 1749 et 1753, en garnison à Metz, Landau, Grenoble et Fort Barraux, Romans et Embrun.

En 1753 au camp de Beaucaire, reste dans le Languedoc et le Vivarais jusqu'en 1756.

Le 06 04 1756, il est envoyé à Toulon où il embarque pour l'expédition de Minorque, commandée par le duc Richelieu. Le Royal reste à Minorque jusqu'en janvier 1763 et va en garnison à Metz jusqu'en 1766.

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