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Charles Louis de GAUDEL, rescapé de la Révolution

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Charles Louis de GAUDEL appartient à la branche de Châtel sur Moselle.

Charles Louis de Gaudel en 1853 2

Charles Louis de GAUDEL, né en 1769 à Châtel sur Moselle, est décédé à Metz, Moselle, en 1854.

Il est fils de Louis Louis Ignace de GAUDEL et de Marie Marguerite GRANDPERE.

Charles Louis est l'unique descendant de Georges Dominique de GAUDEL, Seigneur de Nomexy et Frizon, qui permettra de transmettre le nom jusqu'au XXè siècle1.

 

La période révolutionnaire

Charles Louis de GAUDEL a onze ans, lorsque son père décède en 1780. Veuve, sa mère demeure à Châtel sur Moselle, Vosges avec ses sept enfants demeurés vivants. Quelques années plus tard, la Noble famille subit de plein fouet la révolution de 1789. Charles Louis est alors âgé de vingt ans.

Dès les premiers jours Charles Louis et son frère Charles Alexandre décident de résister à la situation en combattant dans l'Armée des Princes3. Mais après des combats d’arrière-garde, l'armée se disloque, tandis qu'une partie continue de se battre, à la solde de l'Autriche, de la Prusse, puis de l'Angleterre et de la Russie.

En 1792, la situation se dégrade fortement avec la chasse aux sorcières commandée par la Terreur. Les Nobles sont les plus ménacés, aussi, les trois garçons1 de la fraterie décident d'émigrer à l'étranger. Tandis que l'abbé François Louis GAUDEL part en Allemagne ... en savoir plus, Charles Alexandre s'engage au service de l'Autriche et Charles Louis au service du Roi de Prusse. Le constat de leur émigration est relevé par l'autorité révolutionnaire le 13 janvier 1793.

le 15 mars 1793, via un journal de Düsseldorf en Allemagne, l'abbé GAUDEL, sous le pseudonyme d'abbé TOLOSA, lance un message à l'adresse de son frère Charles Alexandre :

"Charles Alexandre de Nomexy servant dans le corps des hommes d'armes à cheval, Compagnie Bourguignon, est prié de donner de ses nouvelles â Mr l'abbé de Tolosa, son frère, chez Madame Hamackers aux deux Clefs, rue Ratingen à Dusseldorf"4.

Charles Alexandre de GAUDEL trouvera la mort en Autriche le 08 janvier 1795 5.

Le 06 avril 1793, la veuve et ses trois filles sont dénoncées comme parentes d'un prêtre émigré. Elles voient leurs biens vendus aux enchères et les révolutionnaires désirent procéder à la vente de leurs propriétés. C'est avec beaucoup de difficultés et grace à une bienveillance de la municipalité qu'elles parviendront à les conserver6.

Quelques années plus tard, la situation s'est quelque peu stabilisée ; l'abbé François Louis GAUDEL rentre à Châtel le 20 septembre 1800.

La même année, le troisième frère, Charles Louis de GAUDEL rentre de la région de Stargard, en Prusse7. Il est marié à Elisabetta LEO, une allemande de sept ans son aînée. Elisabeth est originaire de Düdelsheim, petite bourgade située à 40 kilomètres de Francfort sur le Main, et fille de Johann Conrad LEO, Page du Gouverneur d'Embach.

Rentier, Charles Louis et son épouse, vivent à Châtel sur Moselle (avec un séjour de quelques années à Frizon). Il se passe ainsi une quinzaine d'années sans que l'on relève d'élément important dans leurs vies. Mais le 18 septembre 1816, Elisabeth LEO décède dans la maison familiale de sa belle mère GAUDEL, à Châtel. Elle était âgée de 53 ans.

Veuf, Charles Louis, est âgé de 47 ans. C'est déjà un bel âge pour cette époque, et l'on aurait pu imaginer que les années continuent de filer ainsi.

 

La nouvelle vie de Charles Louis

Charles Louis GAUDEL, ancien militaire, a connu de multiples aventures et surmonté bien des difficultés. Aussi, en 1820, cet homme actif de 51 ans décide-t-il de se remarier avec Geneviève DEVISOT, de 23 ans sa cadette. Leur nouvelle vie commence à Gerbécourt8, lieu d'origine de Geneviève, où ils vivent pendant quelques années. Puis la famille s'installe à Lunéville9 jusqu'à l'aube des années 1830. Au cours de cette première décennie de mariage, Geneviève a mis au monde cinq enfants, et la famille vit sur les rentes de Charles Louis.

Geneviève Dévisot en 1853

Geneviève DEVISOT descend d'une lignée de meuniers de la région de la ville de Pont à Mousson, située à égale distance entre Nancy et Metz.

Ses grands parents y possèdaient un moulin sur l'Esch, un ruisseau qui coule dans une micro région verdoyante dénommée "Petite Suisse Lorraine".

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Profitons de cette parenthèse pour situer les lieux qui vont suivre. On peut retenir qu'en 1871, après l'annexion par l'Allemagne de la Moselle, Pont à Mousson se trouvait sur la nouvelle frontière franco-allemande.

Nancy et Pont à Mousson restaient françaises, tandis que Metz et sa région étaient devenues allemandes jusqu'en 1918.

Vers 1830, Charles Louis et sa famille reviennent à proximité de Gerbécourt pour s'installer à Ceintrey. La famille connaît elle quelques difficultés financières? toujours est il que Charles Louis, alors âgé de plus de 60 ans, occupe un poste administratif en qualité de "receveur buraliste des contributions indirectes". Il tiendra cette fonction durant cinq ans environ.

Les contributions indirectes désignent un ensemble des droits, taxes et réglementations applicables notamment aux domaines des alcools, mais aussi des tabacs, sucre, céréales. Depuis 1993, ce service est en charge des douanes.

Ainsi, en 1834, Charles Louis est âgé de 65 ans, Geneviève de 42 ans, quatre des huit enfants du couple sont vivants10.

 

Les quatre enfants de Charles Louis de GAUDEL et de Geneviève DEVISOT

Le premier enfant de Charles Louis et Geneviève est Jean Charles Louis de GAUDEL, né en 1822 à Gerbécourt, Meurthe et Moselle.

Le 25 avril 1840, âgé de 18 ans, il s'engage volontairement au 9è Régiment de Cuirassiers, d'où il sort en 1850, avec le grade de Maréchal des Logis.

De 1850 à 1856, il sert au 4è Régiment de Dragons11, puis il intègre la Gendarmerie où il sert dans plusieurs départements du Sud de la France et le Loiret.

... en savoir plus ...

Jean Charles Louis et Elise Caroline PASCAL vers 1860

En 1860, le Lieutenant de Gendarmerie Jean Charles Louis de GAUDEL, domicilié à Puget Théniers, Alpes Maritimes, épouse Elise Caroline PASCAL à Metz, Moselle.

Le couple n'aura qu'un enfant, né en 1864 à Montargis, Loiret.

Comme son père, Albert Charles Louis de GAUDEL, embrassera une carrière militaire ... en savoir plus

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Notons que Albert Charles Louis de GAUDEL, décédé en 1914 à Paris, est le dernier du nom, descendant des GAUDEL de Châtel sur Moselle12.

Le plus ancien connu est Samuel GAUDEL.

Jean Charles Louis de GAUDEL participe à la guerre contre l'Allemagne du 15 septembre 1870 au 7 mars 1871.

Sa carrière militaire se termine en 1878. Chef d'Escadron à la 7è Légion de Gendarmerie, il prend sa retraite à Montargis, Loiret.

Au soir de sa vie, il exerçait les fonctions de Juge de paix à Flize, dans les Ardennes.

Officier de la Légion d'Honneur, il décède le 23 août 1895, à l'âge de 73 ans.

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Le second enfant de Charles Louis et Geneviève est Charles Louis de GAUDEL, né en 1826 à Lunéville, Meurthe et Moselle.

Porteur du même prénom que son père, Charles Louis de GAUDEL arrive à Metz, vers 1852. Il habite avec ses parents place Sainte Glossinde, à côté de l'Evêché de Metz.

Il contribue probablement à la naissance du fameux Collège Saint Clément de Metz13, créé par les jésuites dans l'ancienne Abbaye du quartier du Pontiffroy.

Après le décès de son père, en 1854, il s'installe avec sa mère au 7 de la rue Saint Marcel. Leur maison est située à moins d'un kilomètre du nouveau collège.

Quelques années plus tard, en 1858, il est Chef d'Institution, à la tête d'un pensionnat, classé comme "Etablissement libre d'instruction secondaire classique".

La même année, il épouse Marie Elisa BRINCARD.

En 1859, Marie Elisa donne naissance à leur enfant unique, tandis que Charles Louis poursuit la direction de son pensionnat.

1871 est L'Année Terrible14. Les allemands expulsent les jésuites de leur Collège qui va disparaître avec eux jusqu'en 191913.

La signature du traité de Francfort le 10 mai 1871 mutile la France de l'Alsace et de la Moselle15.

Six jours, plus tard, le 16 mai 1871, Charles Louis décède à l'âge de 44 ans.

Sa mort est probablement liée à ces tristes évènements ...

Charles Louis en 1865

En 1868, dans l'annuaire de l'Education Publique, il n'y a que deux établissements "libres" à Metz.

Le premier est le Collège Saint Clément des jésuites.

Le second est le pensionnat de GAUDEL.

Veuve, Marie Elisa BRINCARD, âgée de 37 ans, restera dans leur maison avec sa fille jusqu'à son décès en 1900.

En 1914, la fille, rentière, décède célibataire. Elle avait toujours vécu à Metz, au 7 de la rue Saint Marcel.

Marie Elisa BRINCARD en 1865 et sa fille Marie Charlotte Geneviève, en 1870, lors de sa communion.

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Le troisième enfant de Charles Louis et Geneviève est Charles Nestor de GAUDEL, né en 1831 à Ceintrey, Meurthe et Moselle

Charles Nestor vers 1858

Publicité de Jean Baptiste JOLIBOIS en 1852 pour sa tuilerie de Deyvillers, Vosges.

Publicité de Jean Baptiste JOLIBOIS en 1855 pour ses trois tuileries.

Charles Nestor de GAUDEL entame une carrière militaire dans le régiment de son frère aîné, le 4è de Dragons.

En 1858, âgé de 27 ans, il est Maréchal des Logis au 4è Régiment de Dragons en garnison à Commercy11.

Au cours de la même année, Charles Nestor prend une participation dans la tuilerie de Corny en Moselle, en s'alliant au propriétaire du moment, un certain Jean Baptiste JOLIBOIS. Ce dernier est déjà propriétaire d'une tuilerie qu'il a créée en 1846 à Deyvillers, Vosges.

Quelques mois plus tard, en 1859, Jean Baptiste JOLIBOIS décède, laissant ses tuileries en héritage à ses enfants.

Les évènements vont alors s'enchaîner très rapidement :

Charles Nestor dirige la tuilerie de Corny sur Moselle et travaille en relation avec les enfants JOLIBOIS, devenus patrons des tuileries de Deyvillers et de Lerrain dans les Vosges.

Ces liens font qu'en mars 1863, Charles Nestor de GAUDEL épouse Augustine Alexandrine, l'une des filles JOLIBOIS ; le couple s'installe à Corny.

Augustine Alexandrine donnera naissance à leurs deux filles, en décembre1863, et en août 1865.

Et puis, contre toute attente, le 10 janvier 1866, Alexandre, l'un des fils JOLIBOIS et Charles Nestor de GAUDEL vendent la tuilerie de Corny.

En avril 1866, Charles Nestor, négociant domicilié à Corny, est présent lors du décès de sa mère à Metz.

Dès lors, nous n'auront plus aucune trace de Charles Nestor !

Après l'annexion de la Moselle en 1871, nous retrouvons les deux filles du couple pensionnaires puis élèves de "La Maison des Orphelines"16 à Nancy, ville demeurée française.

Vers 1875, l'épouse de Charles Nestor vient habiter à deux pas de l'école de ses filles. Veuve, elle est contrainte de travailler comme casquettière. Le Malheur va la poursuivre puisqu'en 1877, l'aînée de ses filles décède au pensionnat ; la seconde mourra en 1879. Elles étaient toutes deux âgées de 13 ans.

Charles Nestor de GAUDEL, ne laissait aucune descendance.

Augustine Alexandrine JOLIBOIS en 1895. On lit sur son visage les traces des épreuves qu'elle a surmontées.

Quelques années plus tard elle se retira à Lunéville, dans une maison tenue par des religieuses, où elle décèda en 1902.

 

La tuilerie de Corny sur Moselle vers 1910 ... elle fermera en 1970

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Le quatrième enfant de Charles Louis et Geneviève est Geneviève Joséphine de GAUDEL, née en 1832 à Ceintrey.

Geneviève Joséphine vit avec ses parents jusqu'au décès de son père, le 19 janvier 1854 à Metz. Neuf jours plus tard, dans la même ville, elle épouse, Jean Charles FRANCK, âgé de 34 ans. La mariée, âgée de 21 ans, est assistée de sa mère et de son frère Charles Louis.

Jean Charles est issu d'une famille installée à Creutzwald en Moselle17, depuis fort lontemps. Son père avait épousé Elisabeth HAPPEL, une allemande originaire de la banlieue de Mayence. Après quelques années passées en allemagne, les parents de Jean Charles étaient revenus s'installer définitivement dans la région de Creutzwald où son père était douanier.

Il n'est pas établi de contrat de mariage entre Jean Charles FRANCK et Geneviève Joséphine de GAUDEL à l'occasion de leur union ; ce qui laisse supposer que les biens de la Noble épouse sont assez minces.

Geneviève Joséphine de GAUDEL, en 1860

Jean Charles FRANCK, en 1865

A l'époque de son mariage, Jean Charles termine son engagement militaire au 24è Régiment d'Infanterie de Ligne18 en garnison à Givet dans les Ardennes.

Aussitôt marié, le couple décide de s'éloigner de leurs régions d'origine ; il s'installe à Rouen en Seine Maritime. Les liens avec leurs racines familiales restent cependant forts ; on trouve régulièrement l'un ou l'autre témoigner de leur présence en Lorraine à l'occasion des divers évènements de la vie.

La rue Grand Pont à Rouen, vers 1900

Leur situation semble alors parfaitement stable à Rouen, domiciliés définitivement, au 45, rue Grand Pont, où Jean Charles y tient un commerce de bottier.

On note également le désir du couple à vouloir montrer le titre de noblesse de Joséphine de GAUDEL ; toute la famille portera le patronyme FRANCK de GAUDEL, en dehors bien sûr des documents officiels.

Voici par exemple la désignation du commerce FRANCK de GAUDEL, que l'on trouve dans l'almanach CAMBON de 1864 :

"Franck de Gaudel, grand assortiment de chaussures pour hommes, dames et enfants, spécialité de chaussures de chasse, solidité, imperméabilité incontestable, guêtres caoutchoucs, cirage et vernis, rue du Grand Pont, 45, Rouen."

Les enfants reçoivent une éducation religieuse catholique, lauréats réguliers des Prix d'Instruction Religieuse du diocèse de Rouen.

Après une vingtaine d'années de cette vie réglée, en 1875, Jean Charles FRANCK décède, laissant une veuve et ses quatre enfants.

Une page de vie se refermait, une autre s'ouvrait.

Rapidement, Joséphine cède le magasin de chaussures, et quitte l'appartement de la rue Grand Pont. Un opticien, Louis LURIN, s'y installe avec sa famille. La mère et ses quatre enfants emménagent dans un autre quartier de Rouen, proche de l'église Saint Vivien ; les enfants poursuivent leurs études. Les trois garçons, à l'exemple de leur père, aspirent à faire du commerce.

Quelques années plus tard, vers 1890, c'est une nouvelle rupture de vie, puisque Joséphine et trois des enfants, quittent Rouen pour Asnières sur Seine. La motivation de ce changement m'est inconnue. Louis Alphonse est le seul enfant qui ne suivra pas, pour aller tenter sa chance à Paris.

Ainsi, Joséphine, en chef de famille, abritera désormais en son foyer, trois de ses enfants jusqu'à l'âge avancé de leurs mariages. En effet, Charles Louis FRANCK se mariera à l'âge de 33 ans, Charles Nestor FRANCK à 37 ans, et Marie charlotte Geneviève FRANCK à 25 ans. Au cours de ces années passées à Asnières, la famille a changé plusieurs fois d'adresse.

En 1899, après le mariage de Charles Nestor, Geneviève Joséphine de GAUDEL se retrouve seule. Au cours de son veuvage de 25 années, elle a toujours veillé au bien être des siens. Quatre ans plus tard, elle décède à Asnières, entourée de ses enfants.

Les trois garçons feront du commerce, Marie épousera un ingénieur. Ils fonderont de nouvelles familles dont on trouve aujourd'hui les héritiers. Ces derniers sont également les seuls descendants de Charles Louis de GAUDEL, rescapé de la Révolution.

 

Il se trouve que l'un des quatre enfants de la fratrie, Charles Louis FRANCK, et son épouse Louise Hélène DUVAL, furent attentifs à conserver précieusement photos et documents familiaux. Leurs descendants ont maintenu cette tradition jusqu'à ce jour.

En 2020, j'ai eu le plaisir d'être contacté par Benoît DELVAUX, arrière-arrière petit-fils de Charles Louis FRANCK, né à Rouen en 1858. Benoît et sa famille effectuent des recherches généalogiques familiales qui les ont amenées aux GAUDEL de Châtel sur Moselle.

Je remercie vivement Benoît DELVAUX de m'avoir confié les photos des personnages de cette page, transmises depuis Charles Louis FRANCK.

 

 

Quelques précisions :

1-Il reste une incertitude quant à son frère Louis Joseph GAUDEL, né en 1772, n'a pas laissé de trace à priori. Est il décédé en bas âge? est il émigré de la révolution?

2-Les photos des personnes de cette page proviennent de Benoît Sylvain Denis DELVAUX, descendant de Charles Louis de GAUDEL.

3-L'Armée des Princes est une armée contre-révolutionnaire constituée de personnes qui ont émigré depuis la France sous la Révolution française.

4-Gazette de Cologne (publiée en français) ; supplément du vendredi 15 mars 1793.

5-"Châtel-sur-Moselle pendant la révolution", par l'Abbé C. Olivier, Edition 1896.

6-Archives municipales de Châtel sur Moselle.

7-Stargard est située en Poméranie-Occidentale, aujourd'hui en Pologne. A cette époque, cette région appartenait au Royaume de Prusse.

8-Aujourd'hui Gerbécourt et Haplemont en Meurthe et Moselle, à 30 km au sud de Nancy.

9-Lunéville en Meurthe et Moselle, à 40 km à l'est de Gerbécourt et Haplemont.

10-Il subsiste un doute quant à Louise Gabrielle Geneviève, leur fille aînée, pour qui je n'ai trouvé aucune trace après sa naissance en 1821.

11-En 1870, le 4è Régiment de Dragons sera affecté à l’armée du Maréchal BAZAINE à Metz. Ce dernier se rendra aux allemands, avec ses 173 000 hommes. On lui reprocha d'avoir livré Metz sans aucune résistance.

12-Cette assertion est absolument exacte concernant les descendants de Georges Dominique de GAUDEL, Seigneur de Nomexy et Frizon. Cependant on ne peut pas exclure que certains "cousins" de branches collatérales ne se soient pas exilés définitivement durant la période de la révolution.

13-Malgré deux interruptions, dues aux annexions allemandes de 1870 à 1918 et de 1940 à 1945, le Collège Saint Clément de Metz, créé en 1852, ne fermera qu’en 1970, date à laquelle les jésuites vendent l’ensemble, pour s'installer à Montigny-lès-Metz. Depuis cette date, l’école Jean XXIII de Montigny est un ensemble scolaire privé sous tutelle diocésaine, qui accueille les jeunes de la maternelle au lycée. Des bâtiments initiaux, seuls le collège Saint-Clément et le Sacré-Coeur subsistent.

14-L'Année terrible est un recueil de poèmes de Victor Hugo publié en 1872. Il retrace l'année 1871, durant laquelle la France souffre, parallèlement, d'une guerre contre la Prusse et d'une guerre civile à Paris. Pour les alsaciens et les mosellans, c'est l'annexion pour 47 années.

15-Plus précisément, le tiers nord-est du département de la Meurthe fut annexé, et le département de la Moselle fut mutilé de ses cinq sixièmes, laissant une bande verticale ouest française. Cette bande de Moselle fut intégrée à la Meurthe amputée pour devenir la Meurthe et Moselle, ce département français à la forme bizarre, étirée vers "Le Pays Haut". Metz devenait allemande, Nancy restait française ... voir la carte

16-"La Maison des Orphelines" de Nancy, fut créée en 1715 pour accueillir les filles légitimes, orphelines de père ou de mère. Devenue l'école Sainte Elisabeth, elle est intégrée aujourd'hui à l'Ensemble Scolaire Charles de FOUCAULD.

17-Creutzwald en Moselle, est située près de la frontière franco-allemande. Hargarten est située à 8 km à l'ouest de Creutzwald. Ces deux petites villes furent des citées minières.

18-Le 24è Régiment d'Infanterie de Ligne a participé à la conquète de l'Algérie où il a séjourné de 1836 à 1842. Il s'est particulièrement illustré lors des combats des Gorges de la Chiffa, dans la région de Blida. Le régiment est rentré en garnison en France en 1842.

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